L’année 2020 a été marquée par l’avènement de la crise sanitaire due au coronavirus. Celle-ci a induit une récession économique sans précédent, en raison de la fermeture des entreprises et des nombreuses mesures restrictives. D’ailleurs, le PIB mondial a reculé de 4,2 %. Ces difficultés financières subsistent malheureusement en 2021. Il urge alors de prévenir les jours plus difficiles en se constituant un patrimoine immobilier. Pourquoi justement une telle option en de pareilles circonstances ? Focus.
Investissement immobilier : un secteur qui résiste
De l’avis des spécialistes du marché, le secteur de l’immobilier n’a nullement été touché par la crise économique ambiante. Bien au contraire, les transactions sur le patrimoine immobilier ont connu une hausse en 2020. Le baromètre LPI Seloger évoque même un rebond de 460 % entre avril et juillet passé en France. Mieux, cette tendance est loin d’infléchir en 2021, au vu des nombreux nouveaux positionnements sur le marché. Ceci est alors la preuve de ce que cet actif demeure incontestablement une valeur refuge. Qu’est-ce qui explique alors cet engouement des Français pour l’investissement immobilier ?
Une source de revenus stables et réguliers
Cette crise économique a permis de comprendre la précarité des emplois, quelle que soit la qualification du salarié. En effet, les mises au chômage partiel ont dégradé la qualité de vie des ménages. Seuls ceux qui ont une source de revenus complémentaires ont pu s’en sortir. Parmi ceux-ci se trouvent les propriétaires d’immeubles locatifs. Ceux qui ont très tôt compris que leur liberté financière dépend en grande partie de l’investissement immobilier. La perception mensuelle des loyers leur permet donc de vivre décemment, en dépit de la morosité économique.
Une niche fiscale à exploiter
Les besoins en logement sont patents sur le terrain, surtout pour les personnes à revenu modeste. Pour compenser ce manque, l’État a prévu des mesures incitatives à l’endroit des investisseurs immobiliers. Il s’agit en effet des nombreux programmes de défiscalisation dont le plus célèbre reste la loi Pinel. Elle propose jusqu’à 21 % de réduction fiscale, sur le prix de revient du bien, en 12 ans de location. Le dispositif Censi-bouvard prévoit quant à lui 11 % de réduction d’impôt, à hauteur d’un revenu maximum de 300 000 € HT. Il est appliqué sur 9 ans consécutifs. Le superflu issu de ces exonérations pourrait servir d’économie ou de fonds de réinvestissement.
Une retraite paisible
Les pertes d’emplois engendrées par la présente crise n’augurent pas d’une retraite dorée. Par précaution, il est plus judicieux d’investir dans la pierre. Les primo-accédants peuvent même profiter du prêt à taux zéro, par les banques, pour l’achat de leurs biens.