La réalité virtuelle (VR) n’est plus l’apanage des adeptes du divertissement 2.0.
Ses premiers essais en santé lui prédisent un avenir prometteur, tant par la multitude des champs d’application que par les nombreux avantages qu’elle présente. En déviant l’attention, la VR permet de soulager les aspects psychologiques d’une maladie (anxiété, déprime, souffrance, phobies, dépendances…).
Utilisable dès l’âge de 4 ans, elle aide aussi bien un enfant autiste qu’un grand-père atteint d’Alzheimer. Que ce soit pour des maladies sans traitement connu ou en imagerie médicale, la VR se veut préventive en proposant des diagnostics précoces et précis. Plus encore, elle soigne les personnes atteintes de handicap. À l’heure où les médicaments questionnent, elle apporte des réponses salvatrices puisqu’elle est sans risques, sans effets secondaires et utilisable à l’infini ; le tout à moindre coût. Enfin, elle permet au corps médical de se former par simulation, comme le font déjà les pilotes.